LE CADRE SOUS-VERRE SURPRISE

Premier épisode : Fin août 1944… L’occupant a fui.
La Mairie est tenue par le Comité de Libération, présidé par Monsieur Gilbert Durif, fils et petit-fils de commerçants maisonnais. Il convient maintenant d’accrocher en ses murs une photo du libérateur, le Général de Gaulle.
La photo, on la possède… mais le sous-verre ? Système D propre aux français… Monsieur Bridault (entreprise de peinture) s’en chargera.
Le sous-verre est effectué, accroché et le restera jusqu’au jour d’une photo officielle.
Monsieur Durif récupère « la chose » et la met en dépôt, avec bien d’autres choses, dans le grenier d’un ami, mon père. Elle y restera plusieurs décennies.
Deuxième épisode : Un jour de 1984 (?) La Municipalité du Docteur Duprès organise, salle Malesherbes, une exposition commémorative de la libération de Maisons.
Ayant appris l’existence de ce cadre, il me demande de le confier. Pas de problème ! il suffit d’aller le récupérer au grenier. Hélas, il est redescendu trop vite ! Vitre brisée, encadrement idem. Ne reste en état que les autres éléments : Un carton fort et la photo du général collée sur une feuille blanche. Blanche au recto mais portant au verso le portrait lacéré d’un des hauts personnages de « La bête immonde ».